Aras

Présentation générale :

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Un couple d’Aras chloroptères (source : http://pixabay.com)
Nom courant Aras
Famille Psittacidae

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  • Origine historique et géographique : La plupart des Aras proviennent des zones forestières du bassin amazonien, bien que certaines espèces soient retrouvées aux Caraïbes. Les espèces les plus fréquemment possédées en tant qu’animal de compagnie sont l’Ara bleu et jaune (Ara ararauna) et l’Ara chloroptère (Ara chloropterus).
  • Aspect et variations : L’Ara est un perroquet à la silhouette élégante et élancée terminée par une longue queue. Son bec puissant est adapté au régime alimentaire granivore. Beaucoup d’espèces présentent une zone dépourvue de plumes autour de l’œil. La couleur du plumage est variable selon les espèces. L’Ara ararauna présente un ventre jaune vif et un dos de couleur bleue, ainsi qu’une tache verte sur le front. L’Ara chloroptère possède quant à lui un plumage rouge ainsi que des marques bleues et vertes sur les ailes.
  • Format et poids moyen : Environ 1300 g pour 80-90 cm de long pour les espèces courantes. Il existe espèces plus petites (Ara de Hahn, 150-180 g pour 34 cm de long) et plus grandes (Ara hyacinthe, 1600 g pour 1 m de long).
  • Sexage et dimorphisme sexuel : Il n’existe pas de dimorphisme sexuel permettant de différencier les mâles des femelles. Le sexage est habituellement réalisé par analyse ADN à partir de plumes de l’animal.
  • Longévité : Une trentaine d’année pour les petites espèces, les plus grandes atteignant en général une cinquantaine d’année voire plus de 75 ans.
  • Régime alimentaire : Graines, fruits, fleurs, nectar.
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Un Ara bleu et jaune (source : http://pixabay.com)

Comportement :

  • Comportement général : Les Aras sont des oiseaux très intelligents. Ils sont réputés pour leur nature bruyante et leur comportement destructeur. C’est une espèce diurne, active essentiellement durant le jour.
  • Interactions avec les congénères : Dans le milieu naturel, les Aras vivent en compagnie de nombreux individus. En captivité, il est donc indispensable de leur fournir des contacts sociaux, que ce soit avec des congénères ou avec l’humain. Il est possible de maintenir un individu seul s’il reçoit des échanges quotidiens avec son propriétaire ou un couple de perroquets. La cohabitation d’un petit groupe d’individu est aussi possible mais peut mener à des agressions, particulièrement pendant la période de reproduction. Dans ce dernier cas, une grande volière est indispensable.
  • Interactions avec l’humain : L’Ara peut apprendre certains mots du langage humain mais il est connu pour être un mauvais imitateur. De plus, son vocabulaire reste souvent peu développé. Cet oiseau demande beaucoup d’attention et nécessite des contacts sociaux importants avec son maître. En cas de stimulation mentale et/ou physique insuffisante, il existe un risque important d’apparition de troubles comportementaux chez l’animal (agressivité, picage, …). La détention d’un Ara n’est donc pas conseillée aux personnes peu disponibles en journée.
  • Education : Un travail d’apprentissage régulier est nécessaire pour sociabiliser et habituer l’oiseau à son environnement. L’utilisation de friandises et d’autres récompenses (caresses, félicitations orales, …) est un point clé de l’éducation d’un perroquet.

Reproduction :

Mode et période de reproduction Période variable selon les espèces, ovipare
Age de la maturité sexuelle 3-4 ans
Durée de l’incubation 24-30 jours
Nombre d’œufs par ponte 1-3
Age au sevrage Envol à 13-14 semaines
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Un Ara Macao (source : http://pixabay.com)

Manipulations et contention :

  • Les perroquets n’apprécient pas les manipulations contraignantes. Il est recommandé d’apprendre à l’animal à monter sur la main ou sur une baguette pour le sortir et le remettre dans sa cage. L’éducation doit être progressive : elle peut être plus ou moins longue selon les individus. Il est important d’utiliser des récompenses pour faciliter l’apprentissage (friandises, caresses, félicitations orales, …).
  • Les perroquets possèdent un bec robuste capable d’infliger de graves morsures. Il convient donc d’être prudent lors de la manipulation de ces animaux.

Habitat et conditions d’entretien :

  • Type d’habitat : Il existe plusieurs possibilités pour le logement d’un Ara.
    • Une cage placée en intérieur convient généralement au maintien d’un individu seul. La forme rectangulaire est préférée aux styles ronds ou incurvés. Les parois doivent comporter des barreaux métalliques robustes, orientés horizontalement pour permettre à l’animal de grimper facilement. De nombreuses cages présentent un fond en plastique facilitant le nettoyage. Des sorties quotidiennes en liberté dans la maison (sous surveillance) et des contacts sociaux avec l’humain fréquents sont indispensables dans le cas de l’utilisation d’une cage.
    • L’utilisation d’une volière (intérieure ou extérieure) permet d’abriter plusieurs individus et de leur permettre d’avoir des interactions sociales entre eux. Il est préférable de choisir une structure métallique plutôt qu’un cadre en bois risquant d’être abîmé par le comportement destructeur de l’animal. De plus, ses parois doivent être constituées d’un grillage suffisamment solide pour résister au bec puissant du perroquet. Le toit de la volière doit aussi être grillagé et, si l’habitat est placé en extérieur, une partie doit être couverte pour permettre aux oiseaux de se soustraire aux intempéries. De plus, il est indispensable de placer dans la volière un abri isolé thermiquement.
    • Il est conseillé de fermer la porte de la cage ou de la volière par un système sécurisé (cadenas, clé, …), les psittacidés étant très doués pour déjouer certains mécanismes.
    • Les éléments métalliques de l’habitat doivent être dépourvus de plomb et de zinc, ces métaux pouvant entraîner des intoxications graves chez les animaux.
  • Dimensions minimales : Une cage destinée à un seul individu doit pouvoir contenir l’envergure de l’oiseau dans ses trois dimensions. Cette règle constitue le minimum vital nécessaire à un perroquet, l’habitat choisi devant être le plus grand possible.
  • Emplacement du logement :
    • Dans le cas d’un habitat placé en intérieur, un environnement calme, tempéré, non poussiéreux à l’abri des courants d’air et des rayons directs du soleil est nécessaire. Il est intéressant de placer la cage de l’oiseau dans une pièce de vie ou un lieu de passage pour favoriser ses interactions avec l’humain. Les cages entièrement grillagées doivent être placées dans un coin d’une pièce pour offrir une certaine protection à l’animal. De plus, les oiseaux étant très sensibles aux molécules toxiques, ils ne doivent pas être exposés à la fumée de cigarette, aux aérosols ou aux vapeurs de cuisine (particulièrement si des ustensiles en Teflon sont utilisés).
    • Une volière extérieure doit être placée dans un endroit calme, éloigné des routes passantes et des lampadaires. Il est intéressant de la placer sous quelques arbres afin de la protéger du vent et de lui fournir de l’ombre.
  • Substrat :
    • Le fond d’une cage ou d’une volière intérieure doit être recouvert d’un substrat absorbant et non toxique. Bien que peu esthétique, l’utilisation de papier journal changé quotidiennement est recommandée.
    • Pour une volière extérieure, un sol en béton est recommandé pour le maintien d’une hygiène convenable. Les substrats de terre sont déconseillés car ils prédisposent l’oiseau aux parasites.
    • Les substrats constitués de « grit » (coquilles de mollusques et éléments minéraux concassés), de copeaux ou d’écorces de bois ou encore de sable sont à proscrire.
  • Hygiène et nettoyage de l’environnement : Un nettoyage quotidien du substrat souillé ainsi que de l’alimentation et de l’eau de boisson doit être réalisé. Un nettoyage complet de la cage ainsi que des accessoires doit être réalisé une fois par semaine environ, à l’eau chaude et au savon.
  • Enrichissement de l’habitat :
    • Plusieurs perchoirs doivent être placés à différentes hauteurs au sein de la cage. Bien que beaucoup de cages soient d’emblée fournies avec des perchoirs en plastique, il est préférable de les remplacer par des branches naturelles d’un diamètre adapté aux pattes de l’animal afin de favoriser l’exercice des doigts de l’oiseau. Il est ainsi possible d’utiliser des essences d’arbres non traités comme du noisetier, du bouleau, du saule, de l’eucalyptus, du châtaignier, du frêne, et la plupart des arbres fruitiers.
    • Des jouets doivent permettre à l’animal de s’occuper lorsqu’il est dans sa cage. Les plus appréciés sont les objets destinés à être détruits (objets en bois, cartons, …) et les jeux favorisant le comportement de recherche de nourriture de l’oiseau (objets de « foraging »). Ces derniers peuvent être achetés en animalerie spécialisée mais il est aussi possible d’en fabriquer soi-même, par exemple avec des emballages (cartons, papier essuie-tout, …) garnis de friandises. Certains perroquets seront méfiants envers les nouveaux objets : un travail d’apprentissage progressif sera alors nécessaire pour leur enseigner à les utiliser. De plus, ces animaux se lassant vite, les jeux doivent être déplacés et changés régulièrement.
    • Il est conseillé de permettre à l’oiseau d’humidifier régulièrement ses plumes pour prévenir leur assèchement et leur détérioration. Il est possible de fournir à l’animal un récipient d’eau ou de vaporiser chaque jour un peu d’eau en fines gouttelettes sur son plumage.
    • Il est recommandé d’installer un « arbre de jeu » en dehors de la cage pour permettre à l’oiseau de s’y percher lors des sorties. Il est possible d’en trouver en animalerie spécialisée ou d’en construire un soi-même en installant des branches sur un socle et en les garnissant de jouets. Il est conseillé de placer un bac en plastique sous l’arbre pour récolter les fientes et faciliter le nettoyage.
  • Température : De manière générale, les perroquets supportent mieux le froid que le chaud. Ils sont très sensibles aux fortes chaleurs et doivent avoir accès à un environnement tempéré. Si l’animal est logé en volière extérieure durant la saison froide, l’habitat doit être prolongé par un abri isolé thermiquement.
  • Eclairage :
    • Il est important de respecter un cycle journalier relativement régulier. L’idéal est de permettre à l’oiseau d’avoir accès à la lumière naturelle du jour (sans exposition directe aux rayons du soleil à travers une vitre). Le soir, il est possible de couvrir la cage avec un tissu pour supprimer l’exposition à la lumière artificielle de l’habitation.
    • Les oiseaux doivent avoir accès de manière quotidienne à une lumière de spectre lumineux complet (ultraviolets A et B compris). Cela est en effet bénéfique pour le métabolisme calcique ainsi que pour le bon fonctionnement du système immunitaire de l’animal. Il est ainsi possible de placer l’animal en extérieur (volière, déplacement de la cage) une heure par jour. Il existe aussi des dispositifs lumineux (vendus en animalerie spécialisée) permettant d’exposer l’animal à des rayonnements complets. La lampe doit alors être allumée au moins une heure chaque jour, et placée à environ 30 cm de l’animal. Pour garder son efficacité, elle doit être remplacée régulièrement, selon les indications du fabricant.

Régime alimentaire :

  • Nourriture :
    • L’essentiel de la ration du perroquet doit être constitué d’extrudés formulés spécialement pour cette espèce. L’utilisation d’un mélange de graines est proscrite, ceux-ci étant trop riches en énergie et pouvant favoriser certaines carences.
    • De petites portions de légumes doivent être proposées quotidiennement. Il est notamment possible de donner à l’oiseau de la salade, de l’endive, du poivron, du céleri ou du potiron, cette liste étant non exhaustive. Il est intéressant de varier les types de légumes apportés à l’animal afin d’équilibrer au mieux la ration.
    • L’apport de fruits (pomme, poire, abricot, pêche, mangue, papaye, banane, …) doit rester occasionnel car ces aliments sont riches en sucres. L’idéal est d’utiliser les fruits comme récompense lors des séances d’apprentissage.
    • Le chocolat et l’avocat sont des produits toxiques qui ne doivent être donnés sous aucun prétexte. De plus, l’apport d’aliments transformés, trop gras, trop sucrés ou trop salés (biscuits, fritures, charcuterie, produits laitiers, …) est à proscrire, ces produits n’étant pas adaptés au métabolisme de l’oiseau.
    • Les graines de tournesol, souvent présentes dans les mélanges destinés aux perroquets, sont souvent très appréciées des oiseaux. Elles constituent cependant un aliment trop riche en graisse et favorisent l’apparition de carences en vitamine A. Il est donc important de limiter strictement voire de proscrire leur apport. D’autres aliments (légumes et fruits frais) sont aussi des friandises appréciées et se montrent bien plus sains.
  • Eau de boisson : De l’eau fraîche doit être constamment disponible. Elle doit être changée quotidiennement et le récipient nettoyé à la même fréquence.
  • Suppléments nutritionnels : L’apport de compléments alimentaires n’est pas nécessaire si l’oiseau reçoit un régime équilibré et varié et une exposition quotidienne à une lumière de spectre adapté.

Législation et conseils d’achat :

  • Statut légal de l’espèce : Toutes les espèces d’Aras sont considérées comme des espèces non domestiques en France. La plupart figurent sur l’annexe II de la Convention de Washington (CITES), mais certaines espèces sont listées en annexe I (Ara macao, Ara hyacinthe, …). De plus, plusieurs Aras sont cités dans l’arrêté « Guyane » du 25 Mars 2015. Le commerce de ces oiseaux est donc strictement règlementé. Enfin, les Aras sont soumis à identification obligatoire d’après l’arrêté du 8 Octobre 2018.
  • Démarches légales à faire lors de l’acquisition :
    • Une attestation de cession doit accompagner toute transaction de spécimen.
    • Toute importation de spécimen prélevé dans la nature est interdite pour les espèces inscrites à l’annexe I de la CITES. Le commerce est autorisé dans le cas d’individus nés en captivités. Dans ce cas, la transaction doit être accompagnée d’un certificat adéquat. Un certificat intracommunautaire est notamment nécessaire pour la vente d’individus nés en captivité dans l’Union Européenne.
    • Concernant les espèces inscrites à l’annexe II de la CITES, toute importation de spécimens ne provenant pas de l’Union Européenne nécessite la délivrance d’un permis. Un numéro CITES est alors attribué à l’animal et doit être communiqué par le vendeur lors de l’acquisition. Cette démarche n’est pas nécessaire dans le cas d’individus nés en captivités dans l’Union Européenne.
    • La détention sans but lucratif de 1 à 10 spécimens d’Aras cités dans l’annexe I de la CITES nécessite une déclaration obligatoire en préfecture, délivrée avant l’obtention des animaux. Au-delà ou dans le cas d’une activité à but lucratif, un certificat de capacité ainsi qu’une autorisation d’ouverture d’établissement (délivrée en préfecture) sont nécessaires
    • La détention sans but lucratif de 1 à 10 spécimens d’Aras cités dans l’arrêté « Guyane » du 25 Mars 2015 (Ara ararauna et Ara chloropterus, par exemple) nécessite une déclaration obligatoire en préfecture, délivrée avant l’obtention des animaux. Au-delà ou dans le cas d’une activité à but lucratif, un certificat de capacité ainsi qu’une autorisation d’ouverture d’établissement (délivrée en préfecture) sont nécessaires.
    • Pour les espèces appartenant à l’annexe II de la CITES mais n’étant pas citées dans l’arrêté « Guyane », la détention d’1 à 10 individus est libre (si aucun but lucratif n’est déclaré). Au-delà ou dans le contexte d’une activité à but lucratif, un certificat de capacité ainsi qu’une autorisation d’ouverture d’établissement sont nécessaires.
    • En France, l’identification par pose d’une bague ou d’une puce électronique est obligatoire pour tout spécimen d’Ara. Chaque animal doit être obligatoirement identifié avant sa vente à un particulier, et la transaction doit être accompagnée d’un certificat de marquage.
  • Conseils sur la source d’achat de l’animal : Bien que de nombreuses sources permettent aujourd’hui d’adopter un Ara, il est conseillé de s’adresser à des animaleries spécialisées ou des élevages professionnels sérieux. Il est intéressant de s’intéresser en amont aux conditions d’élevage des oiseaux au sein de ces structures pour s’assurer de leur qualité.
  • Conseils lors de l’achat :
    • Il est indispensable d’adopter un individu né en captivité plutôt qu’un spécimen provenant du milieu sauvage. En effet, le prélèvement d’individus sauvages est interdit pour beaucoup d’espèces et met en danger de nombreux écosystèmes. L’adoption d’un individu juvénile est conseillée pour permettre une adaptation plus simple de l’oiseau. De plus, il est indispensable de s’assurer de l’âge précis de l’animal, ainsi que de son sexe.
    • Certains établissements proposent des oiseaux « élevés à la main ». Cette méthode d’élevage consiste à retirer de manière précoce les oisillons du nid et à les nourrir par la main humaine, en supprimant totalement le contact des jeunes avec leurs parents. Les animaux obtenus sont alors très familiers envers l’Homme. Cependant, ils seraient plus à risque de développer comportements indésirables (stéréotypies, picage, phobies) que les oiseaux élevés de manière classique par leurs parents.
    • Il est fortement conseillé de réaliser un bilan de santé chez le vétérinaire lors de l’achat de l’animal. Cette visite peut être l’occasion de réaliser des tests de dépistage de certaines maladies graves chez le perroquet (chlamydiose, polyomavirose, Maladie du bec et des plumes (PBFD), Maladie de dilatation du proventricule (PDD), …). Lors de l’achat, l’animal peut en effet être porteur de certains agents pathogènes sans en manifester les symptômes.
  • Évaluation du coût à l’achat : Un Ara ararauna coûte environ 1500 à 2000 euros dans le commerce. Le prix d’un Ara chloropterus est d’environ 2000 euros. Certaines espèces d’Aras moins courantes peuvent atteindre des montants plus élevés, certains spécimens particulièrement rares pouvant être vendus pour plusieurs dizaines de milliers d’euros. Le prix d’une cage de taille adaptée est d’environ 300 euros, sachant que l’installation d’une volière se révèle bien plus coûteuse. L’achat des accessoires (perchoirs, enrichissement de l’habitat, nourriture et compléments, substrat, lampe UV …) revient à une centaine d’euros environ. Pour un bilan de santé chez le vétérinaire, comptez 30 à 50 euros.
  • Évaluation du coût à l’entretien : Il faut d’abord compter les achats réguliers de nourriture et de substrat, revenant en général à quelques euros par mois. Il faut aussi prévoir le renouvellement occasionnel des accessoires (enrichissement environnemental, perchoirs, …) et de la lampe UV (une cinquantaine d’euros tous les 6 mois). Enfin, un investissement financier supplémentaire devra être réalisé en cas d’apparition de maladies chez l’animal.

 

Remarques importantes :

  • Les Aras sont des oiseaux actifs et de taille imposante. Il est absolument indispensable de leur fournir un grand espace de vie ainsi que des sorties quotidiennes. De plus, il est nécessaire de leur offrir des stimulations mentales régulières par le biais de jeux et de séances d’apprentissage. L’ennui est en effet une cause majeure d’apparition de troubles comportementaux chez le perroquet.
  • Il est indispensable de proscrire les mélanges de graines de l’alimentation de l’oiseau pour favoriser l’apport d’extrudés. Les animaux ayant été habitués à une alimentation non équilibrée peuvent parfois mettre de nombreux mois avant d’accepter une nouvelle ration. La persévérance est la clé de la transition alimentaire du perroquet.
  • Les perroquets possèdent un bec robuste capable d’infliger de graves morsures. Ces animaux ne sont donc pas adaptés aux enfants et ne doivent pas être laissés sans surveillance en présence de ces derniers.
  • Les oiseaux peuvent être naturellement porteurs de pathogènes potentiellement dangereux pour l’Homme. La salmonellose et l’ornitho-psittacose, notamment, sont deux maladies pouvant être transmises à l’humain et susceptibles d’engendrer des symptômes graves chez celui-ci. Il est donc indispensable de se laver les mains après toute manipulation de l’animal ou d’objets étant en contact avec celui-ci. De plus, il est déconseillé de mettre un oiseau en contact direct avec des jeunes enfants, des personnes âgées, des femmes enceintes ou des personnes potentiellement immunodéprimées. Il est possible d’effectuer un test de dépistage de l’ornitho-psittacose (demandez conseil à votre vétérinaire).
  • Une alimentation et des conditions d’hébergement inadéquats sont souvent en cause dans l’apparition de maladie. Respectez scrupuleusement les besoins de votre animal et consultez un vétérinaire régulièrement.

Bibliographie :

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  6. Mitchell MA, Tully TN. Manual of Exotic Pet Practice. Saunders; 2008.
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  9. Arrêté du 25 mars 2015 fixant la liste des oiseaux représentés dans le département de la Guyane protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection [Internet]. DEVL1502938A. Disponible sur: https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030439398
  10. Arrêté du 8 octobre 2018 fixant les règles générales de détention d’animaux d’espèces non domestiques [Internet]. TREL1806374A. Disponible sur: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2018/10/8/TREL1806374A/jo/text
  11. Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora [Internet]. [cité 30 avr 2019]. Disponible sur: https://www.cites.org/sites/default/files/eng/disc/CITES-Convention-EN.pdf