Caméléon panthère

Présentation générale de l’espèce :

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Un spécimen mâle de Caméléon panthère (source : http://pixabay.com)
Nom courant Caméléon panthère
Nom latin Furcifer pardalis
Famille Chamaeleonidae

caméléon

  • Origine géographique : Zones humides arborées de Madagascar et des îles voisines.
  • Aspect et variations : Cette espèce de grande taille possède un corps aplati latéralement et une large tête pyramidale. Ses yeux sont à mouvements indépendants et peuvent se déplacer à 180° dans le plan horizontal et à 80° dans le plan vertical. Le caméléon panthère présente des membres longs pourvus de doigts disposés en pince ainsi qu’une queue préhensile, adaptés à la vie arboricole. La célèbre capacité de changement de couleur des caméléons est dépendante de stimuli externes (luminosité, température, …) et internes (signaux hormonaux, stress, …). Au repos, le mâle présente une robe de couleur vive, variable selon l’origine du spécimen : on retrouve ainsi des individus bleus, oranges, vert vif, … La majorité présente cependant une bande blanchâtre latérale courant du cou jusqu’à la base de la queue. La femelle est d’ordinaire plus terne et présente une couleur gris brun ornée de taches orangées au niveau de la tête et des flancs.
  • Format et poids moyen : Mâle 40-55 cm de long pour 100-150 g/ femelle 20-30 cm de long pour 50 g environ.
  • Sexage et dimorphisme sexuel : Cette espèce possède un dimorphisme sexuel marqué à l’âge adulte. Les mâles sont nettement plus grands que les femelles et généralement bien plus colorés. De plus, ils présentent une arête osseuse en forme de « U » surmontant leur mâchoire supérieure. Enfin, ils possèdent deux petites protubérances à la base de la queue correspondant aux hémipénis.
  • Longévité : Mâles 4-6 ans / femelles 2-3 ans.
  • Régime alimentaire : Insectivore.

Comportement :

  • Comportement général : Le caméléon panthère est un reptile peu actif. Il est naturellement arboricole.
  • Interactions avec les congénères : Cette espèce étant très territoriale, il est préférable d’élever un individu seul (si aucune reproduction n’est voulue) et sans contact visuel avec des congénères.
  • Interactions avec l’humain : Le caméléon panthère est d’un naturel peu sociable et très sensible au stress. Les interactions avec son propriétaire seront donc très limitées, et il est préférable d’éviter les manipulations au maximum. C’est un reptile sensible qui est réservé aux terrariophiles chevronnés.

Reproduction :

Mode et période de reproduction Toute l’année, ovipare
Age de la maturité sexuelle 4-8 mois ou 20 cm de long
Durée de l’incubation 30-45 jours
Nombre d’œufs par ponte 20-30
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Source : http://pixabay.com

Manipulations et contention :

Chez les reptiles, les manipulations sont une source importante de stress, surtout chez les animaux peu habitués. Elles doivent donc être limitées au maximum, et elles seront d’autant plus simple que l’individu sera apprivoisé. Pour porter un caméléon, il faut l’inciter à grimper de lui-même sur la main qui lui est tendue. Il est possible de l’aider en le soulevant légèrement d’une main au niveau du ventre. Les manipulations doivent être réalisées dans un milieu sécurisé et clos pour prévenir tout risque de fuite de l’animal.


Habitat et conditions d’entretien :

  • Type d’habitat : Il est indispensable de fournir au caméléon un terrarium de grande taille ayant une hauteur suffisante pour lui permettre de grimper à sa convenance. Des parois grillagées sont requises pour ventilation adéquate. Les terrariums en verre ou en plexiglas sont déconseillé, n’offrant pas une aération suffisante à l’habitat et pouvant entraîner des attaques de l’animal envers son reflet. Une ouverture frontale large est idéale pour avoir un accès facile à l’intérieur. L’habitat doit être sécurisé et rendre impossible toute fuite du reptile. Il est proscrit de laisser le lézard en liberté dans la maison : cela pourrait se révéler dangereux pour l’animal et le mettre dans des conditions non adaptées.
  • Dimensions minimales : Un terrarium faisant au minimum 120 cm de longueur pour 60 cm de largueur et 60 cm de hauteur est requis pour un individu adulte.
  • Emplacement du logement : Le terrarium doit être placé dans une pièce calme et tempérée, non exposée directement aux rayons du soleil.
  • Substrat : Le substrat placé au fond du terrarium doit être facile à nettoyer, absorbant et sans danger pour l’animal. Il existe une multitude de possibilités pour habiller le fond d’un terrarium.
    • Les substrats particulaires composés de multiples éléments permettent la plupart du temps d’obtenir un résultat esthétique. Cependant, il existe un risque réel d’obstruction digestive en cas d’ingestion de ces substrats par l’animal. Pour le prévenir, il est conseillé de placer les aliments dans des plats pour les isoler du sol. Il est aussi possible de délimiter une zone de nourrissage dans le terrarium, qui sera exempte de substrat particulaire et sera couverte d’un revêtement facile à nettoyer (linoleum, carreaux de céramique, …). Les substrats particulaires sont bien entendu à proscrire si l’animal est observé en train de les ingérer. Dans le cas du caméléon panthère, il est possible d’utiliser de la tourbe, du terreau, de la fibre de coco, de la mousse naturelle ou artificielle, … La litière pour chat, les copeaux de bois ou d’écorce ainsi que le sable sont à proscrire.
    • Les substrats non particulaires sont souvent moins esthétiques mais ne peuvent pas être ingérés par l’animal. Leur utilisation est donc fortement conseillée. Il est possible d’utiliser des tapis spécialement prévus à cet effet, disponibles en animalerie spécialisée. Ceux-ci ont généralement un prix accessible, sont facilement lavables et parfaitement adaptés à la vie d’un reptile en terrarium. La mise en place de linoleum au fond de l’habitat de l’animal peut constituer une bonne alternative. Enfin, l’utilisation de papier journal, bien que peu esthétique, permet d’obtenir un substrat bon marché, non toxique et facile à nettoyer.
  • Hygiène et nettoyage de l’environnement : Il est nécessaire de retirer quotidiennement les excréments et les restes de nourriture ainsi que les éventuelles mues présentes dans l’habitat du reptile. Le nettoyage du substrat souillé doit être réalisé de manière hebdomadaire. Un nettoyage complet du terrarium et de ses accessoires doit être effectué une fois par trimestre au minimum avec de l’eau chaude et du savon. Une désinfection à l’eau de javel doit ensuite être faite, suivie d’un rinçage abondant des éléments.
  • Enrichissement de l’habitat :
    • Plusieurs abris doivent permettre à l’animal de se soustraire aux regards extérieurs lorsqu’il le désire. Ces cachettes peuvent être constituées de branches, de feuillages épais ou d’abris placés en hauteur ainsi que sur le sol du terrarium. L’habitat doit contenir plus d’abris que le nombre d’individus présents.
    • Le caméléon panthère étant une espèce arboricole, il est indispensable de lui fournir de multiples supports placés à différentes hauteurs pour lui permettre de grimper et de choisir son emplacement. Les perchoirs peuvent être constitués de branchages, de plantes naturelles ou artificielles ou encore d’éléments en résine prévus à cet effet.
    • Il est indispensable de garnir le terrarium de feuillages pour permettre au caméléon d’exprimer au mieux son comportement naturel. Le plus simple est d’utiliser des plantes artificielles, mais certains végétaux naturels peuvent aussi être placés dans le terrarium. Ces derniers demandent évidemment une maintenance plus complexe que les décors artificiels, mais restent bien plus esthétiques. Les plantes comme le Ficus, le Pothos (Scindapsus spp.) ou la Schefflera actinophylla s’acclimatent très bien en terrarium tropical. Le plus simple est de les maintenir en pot dans l’habitat du reptile pour faciliter leur entretien.
  • Température : Les reptiles sont des animaux ectothermes (à « sang-froid »), c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas régulier leur température interne via leur métabolisme et nécessitent donc des sources de chaleur extérieures.
    • Une source de chaleur doit être placée à une extrémité du terrarium afin de créer un gradient de température entre un point chaud et un point froid (le reste du terrarium n’étant pas chauffé). Dans le cas du caméléon panthère, l’utilisation d’une lampe chauffante (lampe à incandescence 60-100 W) est idéale durant la journée.
    • Un cycle naturel doit être respecté avec une température plus basse la nuit que le jour. L’utilisation d’un tapis chauffant en complément des lampes chauffantes est possible pour maintenir une température correcte la nuit lors de l’extinction de ces dernières, mais la température ambiante de la pièce est souvent suffisante.
    • Un thermostat précis doit être utilisé pour le réglage des appareils chauffants afin d’atteindre les températures adaptées à la vie du reptile (voir tableau ci-dessous). De plus, il est indispensable de placer des thermomètres au point chaud et au point froid du terrarium pour contrôler régulièrement l’ambiance de l’habitat.
    • Il est important de rendre inaccessible au reptile l’élément chauffant pour éviter tout risque de brûlure. Les tapis chauffants doivent être placés en dehors du terrarium, et les lampes chauffantes derrière un grillage fin. L’utilisation de pierres chauffantes à placer dans le terrarium est proscrite étant donné le risque très élevé de brûlure pour l’animal.

 

  Journée Nuit
Point chaud 30°C 22°C
Point froid 22°C 16°C

 

  • Hygrométrie : Environ 60-80%. L’utilisation d’un hygromètre placé dans le terrarium est nécessaire pour mesurer avec précision l’humidité ambiante. Afin de maintenir une hygrométrie élevée au sein d’un terrarium grillagé, il est indispensable d’y pulvériser de l’eau 1 à 4 fois par jour. Il est aussi possible d’utiliser un système automatique de brumisation (disponible en animalerie spécialisée) afin d’atteindre facilement l’humidité ambiante voulue.
  • Eclairage :
    • Il est important de respecter la photopériode naturelle de l’espèce, qui est de 12 heures de jour pour le caméléon panthère. Celle-ci doit être réglée avec précision à l’aide d’un minuteur automatique.
    • Pour le bon fonctionnement du métabolisme du calcium du caméléon, il est fondamental que la lampe émette dans le spectre UVB. Pour cette espèce, il convient de choisir un système à fort taux d’UV, comme un tube néon à 8% d’UV. L’appareil doit être placé au niveau du point chaud, et l’animal doit pouvoir s’y exposer à 30 cm de distance environ. Il ne doit pas être disposé derrière une vitre en verre ou en plexiglas, les UVB ne traversant pas ces matières. Il est nécessaire de changer la lampe UV de manière régulière, celle-ci perdant de son efficacité au cours du temps. Un changement tous les 6 mois environ est recommandé pour les tubes à fluorescence, ou selon les informations données par le fabricant.

Régime alimentaire :

  • Nourriture : Le caméléon panthère est une espèce insectivore, qui se nourrit dans la nature de multiples espèces d’insectes différentes ainsi que de petits reptiles occasionnellement. En captivité, la clé est d’administrer une alimentation variée, sans céder aux préférences de l’animal.  Les individus adultes doivent être nourris 3 à 4 fois par semaine, et les jeunes tous les jours.
    • Les insectes doivent constituer l’essentiel de la ration. Ils doivent être distribués vivants pour stimuler le comportement de chasse du reptile. Il est conseillé de donner des insectes variés comme des crickets, des blattes, des vers de farine (occasionnellement seulement), des sauterelles, des mouches ou des teignes de ruche. Les proies doivent être nourries (« gut loaded ») régulièrement avec un mélange riche en calcium et en précurseurs de la vitamine A (disponible en animalerie spécialisée) et au moins dans les 24 heures précédant leur administration, ainsi que complémentées en vitamine et en calcium une à deux fois par semaine. De plus, elles doivent occasionnellement être saupoudrées poudre de calcium juste avant leur administration (voir ci-dessous « suppléments nutritionnels »). Ces techniques permettent d’obtenir des insectes riches en vitamines et en minéraux lors de leur distribution au reptile. Il est recommandé de ne pas placer trop d’insectes à la fois dans le terrarium. Il peut être intéressant de les disposer dans un bol à bords hauts ou de les administrer directement à la pince pour éviter leur divagation au sein de l’habitat du reptile. Dans tous les cas, les insectes n’ayant pas été consommé dans la demi-heure doivent être retirés du terrarium. La longueur des insectes apportés au caméléon ne doit pas excéder la largeur de la bouche de ce dernier pour éviter tout risque d’obstruction digestive.
    • Il est possible de donner au caméléon panthère adulte des souriceaux (nouveaux nés ou « rosés ») de manière occasionnelle. Ceux-ci doivent être conservés au congélateur, et décongelés entièrement dans de l’eau tiède juste avant leur administration.
    • L’apport de céréales (pain, pâtes, gâteaux, …) et de produits gras et/ou sucrés est à bannir totalement, ces aliments n’étant pas adaptés au métabolisme du reptile.
  • Eau de boisson : Le caméléon panthère ne boit jamais dans un bol et préfère lécher les surfaces humides et les feuillages de son environnement. Il est donc incontournable de vaporiser 1 à 4 fois par jour un peu d’eau dans le terrarium, particulièrement sur les plantes qui y sont présentes. De plus, il existe dans le commerce des goutteurs d’eau spécialement prévus à cet effet (disponibles en animalerie spécialisée).
  • Suppléments nutritionnels : Il est nécessaire de supplémenter régulièrement la ration du caméléon en calcium et en vitamines.
    • Il est important d’enduire occasionnellement les insectes donnés au caméléon de poudre de calcium (sans vitamine D3). Cela doit être fait une fois par semaine pour les caméléons adultes et deux à trois fois par semaine pour les juvéniles. Il convient d’enduire les proies de poudre de calcium juste avant de les distribuer (le plus simple est de les placer dans une boite fermée contenant de la poudre de calcium et de secouer celle-ci).
    • Des vitamines (mélange conçu spécialement pour cette espèce, sans vitamine D3) doivent être administrées à raison d’une pincée mélangée avec l’alimentation une à deux fois par mois.

Législation et conseils d’achat :

  • Statut légal de l’espèce : Le caméléon panthère figure sur l’annexe II de la Convention de Washington (CITES), son commerce est donc règlementé. De plus, c’est une espèce soumise à identification obligatoire d’après l’arrêté du 8 Octobre 2018.
  • Démarches légales à faire lors de l’acquisition :
    • L’inscription du caméléon panthère à l’annexe II de la CITES nécessite la délivrance d’un permis pour tout commerce de spécimens sauvages. Un numéro CITES est alors attribué à l’animal lors de son importation. Ce numéro doit être communiqué par le vendeur lors de l’acquisition. Ces démarches ne sont pas nécessaires dans le cas d’individus nés en captivités dans l’Union Européenne.
    • Une attestation de cession ainsi qu’un document d’information sur l’espèce doit accompagner toute transaction de spécimen.
    • En France, l’identification par pose d’une puce électronique est obligatoire pour tout spécimen de caméléon panthère. Chaque spécimen doit notamment être obligatoirement identifié avant sa vente à un particulier et la transaction doit être accompagnée d’un certificat de marquage.
    • La détention de l’espèce est libre jusqu’à 25 individus et si aucun but lucratif n’est lié à la possession des animaux. L’obtention d’un certificat de capacité ainsi que d’une autorisation d’ouverture est en revanche nécessaire en cas de possession d’au moins 26 individus ou pour un élevage à but lucratif.
  • Conseils sur la source d’achat de l’animal : Bien que de nombreuses sources permettent aujourd’hui d’adopter un caméléon, il est conseillé de s’adresser à des animaleries spécialisées en reptiles ou des élevages professionnels sérieux. Il est intéressant de s’intéresser en amont aux conditions d’élevage des reptiles au sein de ces structures pour s’assurer de leur qualité.
  • Conseils lors de l’achat : Il est préférable d’adopter un individu né en captivité plutôt qu’un spécimen provenant du milieu sauvage. Il sera en effet plus facile à manipuler, moins farouche et moins sensible au stress. De plus, le prélèvement d’individus sauvages est responsable de la mise en danger de nombreux écosystèmes. L’adoption d’un individu juvénile est conseillée pour permettre une adaptation plus simple du reptile. De plus, il est indispensable de s’assurer de l’âge précis de l’animal, ainsi que de son sexe. Il est fortement conseillé de réaliser un bilan de santé chez le vétérinaire lors de l’achat de l’animal.
  • Évaluation du coût à l’achat : L’adoption d’un reptile représente un investissement important lors de l’achat. L’apport financier initial sera plus faible pour les individus juvéniles, mais un investissement supplémentaire sera alors à prévoir en fonction de la croissance de l’animal. Il est possible de trouver des caméléons panthère dans le commerce pour des prix allant de 150 à plusieurs centaines d’euros, selon l’âge, le sexe et la variété du spécimen. Le prix d’un terrarium est variable selon sa taille. Comptez entre 200 et 300 euros pour un habitat de taille adaptée. L’achat des accessoires (système de chauffage, lampe UV, enrichissement de l’habitat, nourriture et compléments, substrat, …) revient à environ 200 euros, voire plus pour des terrariums de grande taille.  Pour un bilan de santé chez le vétérinaire, comptez 30 à 50 euros.
  • Évaluation du coût à l’entretien : L’entretien d’un reptile représente un investissement financier plus modéré qu’à l’achat. Il faut d’abord compter les achats réguliers de nourriture et de substrat, revenant en général à quelques dizaines d’euros par mois. Il faut aussi prévoir le renouvellement occasionnel des accessoires (enrichissement environnemental, système chauffant, …) ainsi que du système de lampe UV (tous les 6 mois environ pour une cinquantaine d’euros). Enfin, un investissement financier supplémentaire devra être réalisé en cas d’apparition de maladies chez l’animal.

Remarques importantes :

  • Le caméléon panthère, comme beaucoup de reptiles, peut être naturellement porteur d’agents pathogènes comme les Salmonelles, potentiellement dangereuses pour l’Homme. Il est donc indispensable de se laver les mains après toute manipulation de l’animal ou d’objets étant en contact avec celui-ci. De plus, il convient de ne pas nettoyer les éléments du terrarium au même endroit que la vaisselle, et de ne pas laisser le reptile en liberté dans la maison. Enfin, il est déconseillé de mettre un reptile en contact avec des jeunes enfants, des personnes âgées, des femmes enceintes ou des personnes potentiellement immunodéprimées.
  • Il est nécessaire de fournir à cette espèce une source lumineuse émettant dans le spectre UVB. Ces rayonnements sont indispensables au bon fonctionnement du métabolisme du calcium chez ce reptile.
  • Cette espèce est particulièrement sensible aux hypervitaminoses, c’est-à-dire aux excès de vitamines, qui peuvent être responsables de maladies graves. Il est donc important de ne pas complémenter en excès la ration de l’animal en calcium et en vitamines (se référer au point « suppléments nutritionnels »).
  • Le caméléon panthère est une espèce sensible aux besoins biologiques très précis. Elle est réservée aux terrariophiles aguerris et ne convient pas aux débutants.
  • Une alimentation et des conditions d’hébergement inadéquats sont souvent en cause dans l’apparition de maladie. Respectez scrupuleusement les besoins de votre animal et consultez un vétérinaire régulièrement

Bibliographie :

  1. Aulio R, Daoues K, Gérard P, Hussard N, Moret P, Noël V, et al. Atlas de la terrariophilie. 3ème. Vol. 3 : les lézards. ANIMALIA éditions; 2013
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  3. Fisher P. Unusual Pet Care. Vol. I. Zoological Education Network, Inc.; 2005.
  4. Junius-Bourdain F. Caméléons : biologie, élevage et principales affections. Créteil; 2006.
  5. Mader D. Reptile Medicine and Surgery. 2nd Edition. Elsevier; 2006.
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