Tortue sillonnée

Présentation générale de l’espèce :

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Source : http://pixabay.com
Nom courant Tortue sillonnée
Nom latin Centrochelys sulcata

(Anciennement Geochelone sulcata)

Famille Testudinidae

sulcata

  • Origine historique et géographique : Cette espèce provient des savanes d’Afrique sub-saharienne. On la retrouve notamment au Mali, au Sénégal, au Niger, au Tchad, au Soudan et en Ethiopie.
  • Aspect et variations : Cette tortue de taille imposante présente une carapace brun beige relativement peu convexe. La peau des membres, de la tête et de la queue est brune.
  • Format et poids moyen : 80 cm de long en moyenne pour un poids pouvant dépasser 100 kg.
  • Sexage et dimorphisme sexuel : Les mâles possèdent une queue bien plus longue et plus épaisse que les femelles. De plus, leurs écailles gulaires (présentes sous la gorge) sont très saillantes et en forme de fourche. Elles sont utilisées lors de la période de reproduction pour les affrontements avec les concurrents potentiels.
  • Longévité : 50-80 ans en moyenne, jusqu’à 150 ans pour certains spécimens.
  • Régime alimentaire : Herbivore.

Comportement :

  • Comportement général : La tortue sillonnée est un reptile placide, naturellement diurne.
  • Interactions avec les congénères : Les mâles adultes ont tendance à se battre et ne doivent donc pas être mis en contact. De plus, il est déconseillé de faire cohabiter un mâle avec une seule femelle, cette dernière pouvant finir épuisée par les assauts sexuels de son compagnon. L’idéal est de mettre ensemble plusieurs femelles de taille comparable, ou de faire vivre un individu seul. Dans tous les cas, un enclos de taille suffisante doit être fourni pour éviter les interactions agressives entre les tortues. Il est proscrit de mélanger la tortue sillonnée avec d’autres espèces, ces dernières n’ayant pas les mêmes besoins physiologiques et pouvant favoriser la transmission de maladies.
  • Interactions avec l’humain : La tortue sillonnée n’est pas particulièrement sociable : les interactions avec celle-ci seront donc limitées.

Reproduction :

Mode et période de reproduction Toute l’année en captivité, ovipare
Age de la maturité sexuelle 5 ans environ
Durée de l’incubation 85-100
Nombre d’œufs par ponte 15-20, jusqu’à 6 pontes par an
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Source : http://pixabay.com

Manipulations et contention :

Il est facile de manipuler une tortue. Il suffit de la saisir à deux mains par les côtés de sa carapace. Cette espèce peut cependant atteindre une taille imposante à l’âge adulte rendant difficiles les manipulations. Les comportements mordeurs sont relativement rares chez les tortues terrestres.


Habitat et conditions d’entretien :

  • Type d’habitat : La tortue sillonnée est une espèce qui supporte mal le froid et l’humidité. Elle pourra être placée en extérieur durant la belle saison si le climat le permet (régions du Sud de la France). En revanche, il est indispensable de la maintenir en terrarium ou en enclos intérieur durant le reste de l’année. Il est aussi possible d’aménager une grande serre chauffée en extérieur. Il est n’est pas recommandé de faire hiberner cette espèce.
    • En été, dans les régions du sud de la France, un enclos extérieur est conseillé pour permettre à la tortue de s’exposer à la lumière naturelle du soleil. L’enclos doit être délimité par un grillage enfoui sur profondément et recourbé sur le haut pour empêcher la tortue de creuser ou de grimper. Il est aussi possible d’utiliser des panneaux de bois. Il est possible d’y ajouter une serre de jardin avec des parois et un toit en plexiglas, en y laissant un libre accès aux tortues. Cela permet la création d’un point chaud artificiel en journée. Un abri isolé thermiquement doit être placé dans l’enclos des tortues pour leur permettre de se soustraire aux intempéries.
    • Une serre chauffée ou un habitat intérieur est requis au moins hors été. Dans les régions au climat peu clément, il est même indispensable de faire vivre la tortue sillonnée toute l’année dans un environnement chauffé. Il est possible d’aménager un simple enclos sans toit si ses parois ne permettent pas à la tortue de grimper (parois en verre ou en plexiglas, …).
    • Les juvéniles de moins de 3 ans doivent obligatoirement être logés en intérieur, dans un terrarium de 150x60cm minimum.
  • Dimensions minimales : Pour une tortue, la surface au sol de l’enclos doit être supérieur à au moins 10 fois la surface de la carapace de l’animal, cette indication constituant l’espace vital minimal requis pour un individu. Cet espace doit bien sûr être multiplié pour chaque spécimen supplémentaire. Dans tous les cas, il est conseillé de donner le plus d’espace possible au reptile. A l’âge adulte, la tortue sillonnée peut atteindre une taille importante et nécessiter un espace considérable.
  • Emplacement du logement :
    • Le logement intérieur doit être placé dans une pièce calme, tempérée, à l’abri des courants d’air et des rayons directs du soleil.
    • Lors de l’utilisation d’un enclos extérieur durant l’été, celui-ci doit être placé dans une zone non humide.
  • Substrat :
    • En extérieur : Au moins une partie de l’enclos doit être composée de terre avec une partie en herbe pour permettre à la tortue de creuser à sa convenance et d’exercer son comportement naturel de recherche de nourriture.
    • En intérieur : Le substrat doit être assez meuble et profond pour permettre à la tortue de creuser et de s’enterrer. L’idéal est d’utiliser du foin pour recouvrir le sol. Il est aussi possible d’employer du sable, mais il existe un risque d’obstruction digestive s’il est ingéré par l’animal. Il est donc recommandé de délimiter une zone d’alimentation exempte de substrat pour limiter ce risque. L’utilisation de tourbe ou de terre, retenant trop l’humidité, n’est pas recommandée. De même, l’emploi de copeaux de bois ou d’écorces est déconseillée, ceux-ci pouvant entrainer des obstructions digestives lors de leur ingestion et favoriser l’apparition de troubles respiratoires chez l’animal (particulièrement les copeaux de résineux).
  • Hygiène et nettoyage de l’environnement : Il est nécessaire de retirer quotidiennement les excréments et les restes de nourriture présents dans l’habitat du reptile. Dans le cas d’un terrarium intérieur, le nettoyage du substrat souillé doit être réalisé de manière hebdomadaire. Un nettoyage complet du terrarium et de ses accessoires doit être effectué une fois par trimestre au minimum avec de l’eau chaude et du savon. Une désinfection à l’eau de javel doit ensuite être faite, suivie d’un rinçage abondant des éléments.
  • Enrichissement de l’habitat :
    • Plusieurs abris doivent permettre à la tortue de se soustraire aux regards extérieurs. Ils doivent être placés à différents endroits de l’enclos ou du terrarium.
    • Un point d’eau peu profond (profondeur variable selon la taille de l’animal) doit être mis à disposition de la tortue pour lui permettre de se baigner à sa convenance. L’eau doit être changée quotidiennement et le récipient doit être nettoyé à la même fréquence.
    • En extérieur, il est intéressant d’aménager un solarium sous la forme d’une petite butte orientée vers le Sud pour permettre à la tortue de s’exposer efficacement aux rayons solaires.
  • Température idéale : Les reptiles sont des animaux ectothermes (à « sang-froid »), c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas régulier leur température interne via leur métabolisme et nécessitent donc des sources de chaleur extérieures.
    • Dans un terrarium ou un enclos intérieur, une source de chaleur doit être placée à l’une de ses extrémités afin de créer un gradient de température entre un point chaud et un point froid (le reste du terrarium n’étant pas chauffé). Pour la tortue sillonnée, l’utilisation d’une lampe chauffante durant la journée est idéale.
    • Un cycle naturel doit être respecté avec une température plus basse la nuit que le jour. L’utilisation d’un tapis chauffant en complément des lampes chauffantes est possible pour maintenir une température correcte la nuit lors de l’extinction de ces dernières.
    • Un thermostat précis doit être utilisé pour le réglage des appareils chauffants afin d’atteindre les températures adaptées à la vie du reptile (voir tableau ci-dessous). De plus, il est indispensable de placer des thermomètres au point chaud et au point froid du terrarium pour contrôler régulièrement l’ambiance de l’habitat.
    • Il est important de rendre inaccessible au reptile l’élément chauffant pour éviter tout risque de brûlure. Les tapis chauffants doivent être placés en dehors du terrarium, et les lampes chauffantes derrière un grillage fin ou suffisamment en hauteur. L’utilisation de pierres chauffantes à placer dans le terrarium est proscrite étant donné le risque très élevé de brûlure pour l’animal.

 

  Journée Nuit
Point chaud 32°C 23-24°C
Point froid 27°C

 

  • Hygrométrie : Environ 40-50% pour les adultes. Attention, les juvéniles de moins de 3 ans doivent être exposés à une humidité bien plus importante (70-80%). L’utilisation d’un hygromètre placé dans le terrarium est nécessaire pour mesurer avec précision l’humidité ambiante.
  • Eclairage :
    • Il est important de respecter la photopériode de l’espèce. Les animaux vivant en extérieur suivront le rythme naturel du soleil. Pour ceux vivant en intérieur dans un terrarium, il est indispensable de créer une alternance jour/nuit artificielle avec une période de 10 à 12 heures d’éclairage par jour. Celle-ci doit être réglée avec précision à l’aide d’un minuteur automatique.
    • Pour le bon fonctionnement du métabolisme du calcium de la tortue, il est fondamental que l’animal reçoive des rayons du spectre ultraviolet B (UVB). Les spécimens vivant en extérieur se satisferont des rayons solaires, mais il est indispensable de fournir à ceux maintenus en intérieur une lampe émettant des UVB. Pour cette espèce, l’utilisation d’un tube néon à 5% d’UV convient. L’appareil doit être placé au niveau du point chaud, et l’animal doit pouvoir s’y exposer à 20-30 cm de distance environ. Il ne doit pas être disposé derrière une vitre en verre ou en plexiglas, les UVB ne traversant pas ces matières. Il est nécessaire de changer la lampe UV de manière régulière, celle-ci perdant de son efficacité au cours du temps. Un changement tous les 6 mois environ est recommandé pour les néons, ou selon les informations données par le fabricant.

Régime alimentaire :

  • Nourriture : La tortue sillonnée est une espèce majoritairement herbivore. La clé est d’administrer une alimentation variée, sans céder aux préférences de l’animal. Les tortues doivent être nourries de manière quotidienne. Quel que soit son âge, la ration de l’animal doit être composée comme suit :
    •  L’essentiel de la ration doit être constitué de végétaux secs comme du foin de bonne qualité (50 à 70% de la ration).
    • La tortue doit également recevoir de manière quotidienne de la verdure fraîche, comprenant au moins deux fois plus de calcium que de phosphore (rapport Ca/P > 2). Cette condition est indispensable au bon fonctionnement de son métabolisme. Les aliments administrés doivent être variés. Il est notamment possible de donner les végétaux suivants : plantain, luzerne, trèfle, cresson, feuilles et fleurs de pissenlit, fanes de carottes, de navet et de radis, persil, menthe, coriandre, endive, salades frisée, romaine et scarole, chicorée sauvage. L’ajout d’épinards, de fanes de betterave ou de chou (kale, bok choy, brocoli) est possible en quantités restreintes. Les salades autres que la frisée, la romaine ou la scarole peuvent être proposées en complément, de même que la tomate, la courgette et le concombre.
    • Très occasionnellement et en petites quantités uniquement (afin d’éviter l’apparition de diarrhée), il est possible d’administrer à la tortue des portions de fruits. Les plus intéressants nutritivement sont la figue, la mangue, la papaye, l’orange (épluchée), le kiwi. D’autres fruits comme le melon, la pomme, la pêche, la prune, la fraise ou encore la banane peuvent être donnés plus occasionnellement. Le raisin pourrait être toxique et est donc à proscrire.
    • L’apport de céréales (pain, pâtes, gâteaux, …) ou de produits gras et/ou sucrés est à bannir totalement, ces aliments n’étant pas adaptés au métabolisme de la tortue et pouvant favoriser l’apparition d’un surpoids.
    • De manière occasionnelle seulement, il est possible d’administrer de petits invertébrés comme des vers de farine, des vers de terre ou des larves de teignes de ruche.
  •  Eau de boisson : De l’eau fraîche doit être constamment disponible dans une gamelle large peu profonde et à bords bas. Elle doit être changée quotidiennement et la gamelle nettoyée par la même occasion.
  • Suppléments nutritionnels : Il n’est pas obligatoire de complémenter l’alimentation de la tortue en vitamines et minéraux si celle-ci est équilibrée et que l’animal est exposé correctement à une lumière émettant dans le spectre UVB.

Législation et conseils d’achat :

  • Statut légal de l’espèce : La tortue sillonnée figure sur l’annexe II de la Convention de Washington (CITES), son commerce est donc règlementé. De plus, c’est une espèce soumise à identification obligatoire et déclaration préfectorale d’après l’arrêté du 8 Octobre 2018.
  • Démarches légales à faire lors de l’acquisition :
    • L’inscription de la tortue sillonnée à l’annexe II de la CITES nécessite la délivrance d’un permis pour toute importation de spécimens ne provenant pas de l’Union Européenne. Un numéro CITES est alors attribué à l’animal et doit être communiqué par le vendeur lors de l’acquisition. Cette démarche n’est pas nécessaire dans le cas d’individus nés en captivités dans l’Union Européenne.
    • Une attestation de cession ainsi qu’un document d’information sur l’espèce doit accompagner toute transaction de spécimen.
    • La détention de 1 à 10 individus de Centrochelys sulcata (sans aucun but lucratif lié à la possession des animaux) nécessite une déclaration en préfecture. L’obtention d’un certificat de capacité ainsi que d’une autorisation d’ouverture d’établissement est en revanche nécessaire en cas de possession d’au moins 11 individus ou pour un élevage à but lucratif.
    • En France, l’identification par pose d’une puce électronique est obligatoire pour tout spécimen de tortue sillonnée. Chaque spécimen doit notamment être obligatoirement identifié avant sa vente à un particulier et la transaction doit être accompagnée d’un certificat de marquage.
  • Conseils sur la source d’achat de l’animal : Bien que de nombreuses sources permettent aujourd’hui d’adopter une tortue sillonnée, il est conseillé de s’adresser à des animaleries spécialisées en reptiles ou des élevages professionnels sérieux. Il convient de s’intéresser en amont aux conditions d’élevage des reptiles au sein de ces structures pour s’assurer de leur qualité.
  • Conseils lors de l’achat : Il est indispensable d’adopter un individu né en captivité plutôt qu’un spécimen provenant du milieu sauvage. En effet, le prélèvement d’individus sauvages est interdit et met en danger de nombreux écosystèmes. De plus, les individus prélevés dans la nature sont réputés pour être beaucoup plus fragiles que ceux élevés en captivité. L’adoption d’un individu juvénile est conseillée pour permettre une adaptation plus simple du reptile. De plus, il est indispensable de s’assurer de l’âge précis de l’animal, ainsi que de son sexe. Il est fortement conseillé de réaliser un bilan de santé chez le vétérinaire lors de l’achat de l’animal.
  • Évaluation du coût à l’achat : L’adoption d’un reptile représente un investissement important lors de l’achat. Il est possible de trouver des Centrochelys sulcata dans le commerce pour des prix allant d’une centaine à plusieurs milliers d’euros, selon l’âge, le sexe et la variété du spécimen. Le prix d’un terrarium ou d’un enclos est variable selon sa taille. Comptez plusieurs centaines d’euros pour un habitat de taille adaptée à un individu adulte. L’achat des accessoires (système de chauffage, lampe UV, enrichissement de l’habitat, nourriture et compléments, substrat, …) revient à environ 200 euros, voire plus pour des terrariums de très grande taille.  Pour un bilan de santé chez le vétérinaire, comptez 30 à 50 euros.
  • Évaluation du coût à l’entretien : L’entretien d’un reptile représente un investissement financier plus modéré qu’à l’achat. Il faut d’abord compter les achats réguliers de nourriture et de substrat, revenant en général à quelques dizaines d’euros par mois. Il faut aussi prévoir le renouvellement occasionnel des accessoires (enrichissement environnemental, système chauffant, …) ainsi que du système de lampe UV (tous les 6 mois environ pour une cinquantaine d’euros). Enfin, un investissement financier supplémentaire devra être réalisé en cas d’apparition de maladies chez l’animal.

Remarques importantes :

  • La tortue sillonnée, comme beaucoup de reptiles, peut être naturellement porteuse d‘agents pathogènes potentiellement dangereux pour l’Homme, comme les Salmonelles. Il est donc indispensable de se laver les mains après toute manipulation de l’animal ou d’objets étant en contact avec celui-ci. De plus, il convient de ne pas nettoyer les éléments du terrarium au même endroit que la vaisselle, et de ne pas laisser le reptile en liberté dans la maison. Enfin, il est déconseillé de mettre une tortue en contact avec des jeunes enfants, des personnes âgées, des femmes enceintes ou des personnes potentiellement immunodéprimées.
  • Il est nécessaire de permettre à cette espèce de s’exposer à des rayons du spectre UVB, soit grâce à la lumière naturelle (non filtrée) du soleil, soit via une lampe UV. Ces rayonnements sont indispensables au bon fonctionnement du métabolisme du calcium chez ce reptile.
  • Il n’est pas nécessaire de faire hiberner la tortue sillonnée durant l’hiver.
  • Il est proscrit de laisser une tortue en liberté dans un espace non clôturé. Cela pourrait en effet exposer l’animal à de nombreux dangers. Attention notamment aux chiens, aux véhicules, et aux tondeuses à gazon.
  • Une alimentation et des conditions d’hébergement inadéquats sont souvent en cause dans l’apparition de maladie. Respectez scrupuleusement les besoins de votre animal et consultez un vétérinaire régulièrement

Bibliographie :

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